Appel à dons pour financer et développer un test d'enquête environnementale à base de graines sous licence libre
Description de cette initiative
Un texte repris du site de de Xavier Coadic
Un appel aux dons sur quoi et pourquoi ?
Prélever de l’eau dans un caniveau à côté d’un chantier, ou dans un rivière, ou les eaux de pluie, ou filtrer la terre d’un sol… puis y placer des graines et observer leur germination (ou absence) et formes et couleurs de ce qui germe, c’est une manière simplifiée de vous dire que je fais des bioessais sur le « terrain ». Avec des graines et un milieu liquide, il faut 5 à 8 jours pour obtenir des résultats observables avec des différences significatives.
Lire la suite de l'article expliquant la démarche
l'argumentaire sur l'appel aux dons repris d"un post sur le site d'ALLIS
Je continue avec une question posée par courriel que je résume ainsi :
« Pourquoi te donner de l'argent pour fabriquer un kit d'analyse alors qu'il existe des agences de surveillance de l'eau et des sols (en France j'ajoute comme précision contextuelle) »
1. Il s'agit d'agir sur une déconcentration et distribution de pouvoir
1.a Qui aujourd'hui contrôle les moyens de productions : des kits/tests, des résultats et des données, des informations et de leur diffusion ?
1.b Qui décide de seuils de ce qui est acceptable et des mesures de prévention et aussi d'actions a psoteriori (prenez Lubrizol ou AZF, les algues vertes pour y réfléchir.
1.c 2, 2 milliard d’humain⋅e⋅s vivent sans un assainissement de l’eau suffisant, 5 millions meurent chaque année de maladies liées à de l’eau polluée, 780 million d’humaines n’ont pas accès à de l’eau propre à la consommation.
https://ps.zoethical.org/t/hack2o-intro-explication/6116
2. Toutes les régions / pays du monde n'ont pas les mêmes exigences et rigueurs face aux pollutions
3. Les kits du commerces ne sont pas ouverts, ni sous licence libre
4. le grand nombre de molécules organiques et inorganiques,
qu'elles soient d'origine naturelle ou produites par l'industrie, et qui se comptent en centaines de milliers, ainsi que les grandes surfaces et les nombreux habitats empêchent les analyses à grande échelle de la santé environnementale et de la biodiversité. Alors qu'un grand nombre de ces substances sont toxiques pour les microbes, les plantes, les animaux et les humain⋅e⋅s en cas d'exposition aiguë ou chronique, seules quelques-unes font l'objet d'une surveillance dans l'environnement. Un recensement récent énumère seulement 223 substances chimiques organiques qui sont surveillées dans les écosystèmes d'eau douce à l'échelle continentale sur 4000 sites européens (seulement aussi)
https://www.pnas.org/doi/pdf/10.1073/pnas.1321082111
Voilà, j'aurais pu écrire et argumenter encore sur une dizaine de points. Je pense que vous pouvez déjà saisir de enjeux de taille.
Un appel aux dons sur quoi et pourquoi ?
Prélever de l’eau dans un caniveau à côté d’un chantier, ou dans un rivière, ou les eaux de pluie, ou filtrer la terre d’un sol… puis y placer des graines et observer leur germination (ou absence) et formes et couleurs de ce qui germe, c’est une manière simplifiée de vous dire que je fais des bioessais sur le « terrain ». Avec des graines et un milieu liquide, il faut 5 à 8 jours pour obtenir des résultats observables avec des différences significatives.
Lire la suite de l'article expliquant la démarche
l'argumentaire sur l'appel aux dons repris d"un post sur le site d'ALLIS
- Enfermée dans un laboratoire, et réservée à de petits groupes d'une « élite », l’enquête environnementale, et les questions de pollutions sont le fait de privilèges. J’essaie d’en faire un mode d’action politique qui est un droit populaire plus qu’un privilège.
- Il s'agit de créer un bien commun des moyens de production.
Je continue avec une question posée par courriel que je résume ainsi :
« Pourquoi te donner de l'argent pour fabriquer un kit d'analyse alors qu'il existe des agences de surveillance de l'eau et des sols (en France j'ajoute comme précision contextuelle) »
1. Il s'agit d'agir sur une déconcentration et distribution de pouvoir
1.a Qui aujourd'hui contrôle les moyens de productions : des kits/tests, des résultats et des données, des informations et de leur diffusion ?
1.b Qui décide de seuils de ce qui est acceptable et des mesures de prévention et aussi d'actions a psoteriori (prenez Lubrizol ou AZF, les algues vertes pour y réfléchir.
1.c 2, 2 milliard d’humain⋅e⋅s vivent sans un assainissement de l’eau suffisant, 5 millions meurent chaque année de maladies liées à de l’eau polluée, 780 million d’humaines n’ont pas accès à de l’eau propre à la consommation.
https://ps.zoethical.org/t/hack2o-intro-explication/6116
2. Toutes les régions / pays du monde n'ont pas les mêmes exigences et rigueurs face aux pollutions
3. Les kits du commerces ne sont pas ouverts, ni sous licence libre
4. le grand nombre de molécules organiques et inorganiques,
qu'elles soient d'origine naturelle ou produites par l'industrie, et qui se comptent en centaines de milliers, ainsi que les grandes surfaces et les nombreux habitats empêchent les analyses à grande échelle de la santé environnementale et de la biodiversité. Alors qu'un grand nombre de ces substances sont toxiques pour les microbes, les plantes, les animaux et les humain⋅e⋅s en cas d'exposition aiguë ou chronique, seules quelques-unes font l'objet d'une surveillance dans l'environnement. Un recensement récent énumère seulement 223 substances chimiques organiques qui sont surveillées dans les écosystèmes d'eau douce à l'échelle continentale sur 4000 sites européens (seulement aussi)
https://www.pnas.org/doi/pdf/10.1073/pnas.1321082111
Voilà, j'aurais pu écrire et argumenter encore sur une dizaine de points. Je pense que vous pouvez déjà saisir de enjeux de taille.
Nom de l'acteur
Xavier Coadic
Auteur de la fiche
Michel Briand
Type d'acteurs qui propose cette initiative
Individu - Particulier
Echelle d'action
National
Ville
Rennes
Lien Web si existant
https://reseau.alliss.org/article/9946
Mot Clef
- Communs, coopération ouverte
- Climat, transition écologique
En complément :
Combien d’argent, où donner et pourquoi faire − et que pouvez-vous donner si vous n’avez pas d’argent ?
3 800 € à recevoir en dons avant le 31 janvier 2022, voici l’objectif ! (et mon sauf-conduit pour traverser la précarité et dans un département qui veut conditionner l’accès au RSA [dont mon dossier est en attente] à 20h de travail sans les acquis et sans les droits du travail).
Pour l’année 2022 j’ai reçu 3 902,19 € de dons via Liberapay. Majoritairement à partir de Juin de la part de personnes qui m’ont aidé à ne pas tomber plus précaire que je l’étais déjà.
Je reste donc avec un appel aux dons via Liberapay ici. Pas de site web de service de « crowdfunding » car ce serait rentrer dans un jeu de concurrence avec d’autres projets et je n’ai ni le temps ni l’énergie pour cela, aussi je n’ai pas cette forme de compétition. De plus, ce serait vous amener à fournir de vos informations personnelles à ces « plateformes » et ça c’est non sans détour. 3 800 € pour :
3 800 € à recevoir en dons avant le 31 janvier 2022, voici l’objectif ! (et mon sauf-conduit pour traverser la précarité et dans un département qui veut conditionner l’accès au RSA [dont mon dossier est en attente] à 20h de travail sans les acquis et sans les droits du travail).
Pour l’année 2022 j’ai reçu 3 902,19 € de dons via Liberapay. Majoritairement à partir de Juin de la part de personnes qui m’ont aidé à ne pas tomber plus précaire que je l’étais déjà.
Je reste donc avec un appel aux dons via Liberapay ici. Pas de site web de service de « crowdfunding » car ce serait rentrer dans un jeu de concurrence avec d’autres projets et je n’ai ni le temps ni l’énergie pour cela, aussi je n’ai pas cette forme de compétition. De plus, ce serait vous amener à fournir de vos informations personnelles à ces « plateformes » et ça c’est non sans détour. 3 800 € pour :
- 3 mois de travail (février, mars, avril), soit 1 000 € par mois
- Corriger et améliorer les documentations existantes
- ajouter « Comment choisir les graines pour les essais biologiques et où les trouver ? »
- ajouter « Comment choisir l’équipement et le matériel »
- Refaire des séries de bioassai avec micro-dosages et différentes graines
- Comparer avec d’autres protocoles et expériences puis évaluer les différents standards
- Réaliser des comparatifs entre le mode « depuis ta cuisine » et « laboratoire d’analyse » sur les protocoles et les résultats
- Corriger et améliorer les documentations existantes
- Animer 3 ateliers de 5 jours consécutifs chacun dans des lieux/communautés en demande (voir le chantier d’octobre 2022 Louzaouiñ Graines de luttes 2022)
- Avec des méthodes en éducation populaire
- Avec une demi-journée « Biopanique, cuisine et féminisme »
- Mettre tout cela en documentation
- 800 € de frais
- 500 € de déplacement (Sud France, Nord Italie, Belgique)
- 300 € de matériel
- équipements pour expériences avec les standards de référence dans les laboratoires classiques*
- consommables divers (micro-tubes, eau distillée, réactifs, papier Whatman, etc.)