notes du cercle 5 du 30 mars : l’art d’utiliser les sous-groupes la posture de facilitation

Quelques liens

Grille de compténces de l'IAF grille de compétences de l'IAF en français

Déroulé de la séance

- Présentation de la séance 3 min Yann
- prendre du temps pour discuter sur ce que l'on a déjà vécu et l'expérience de chacun autour de 2 thèmes
- Répartition en sous groupe 2 min
- Sous groupe - 50 min

les sous groupes


Apport Tatiana : avez vous entendu parler d'assertivité ?

une communication ouverte et à l'écoute qui prend en compte les 3 compsantes
Il y a des outils pour cela cf document
expression :

- Le processus de facilitation
cf document dessous
- est ce que la facilitation à distance reste de la facilitation ?
- difficile de transposer ce qui se passe en présence, on ne peut plus avoir les mêmes attentes
- difficile à gérer si on n'est pas 2 à faciliter
- cela dépend des outils (par exemple celui-ci est compliqué)

Pause 15h20 5 min

Plénière : partage des apprentissages de chaque sous groupe. 7 min x2
atelier posture

atelier sous groupe
yann : retour vers les facilitateurs de la seonde journée

Tour de cloture


Notes pour la séance l'art d'utiliser les sous-groupes
Je vous partage ci-dessous une introduction sur le pouvoir des sous- groupes : pourquoi les méthodes d'intelligence collective utilisent souvent des sous groupes ?
Je nous propose d'explorer les conditions de création des sous-groupes pour permettre toute la puissance de cet outil du facilitateur: quand utiliser des sous-groupes ? comment : aléatoire, choisi, déterminé par les participants,...? Un sous-groupe pour apprendre autour du pouvoir des sous-groupes !
Ces 2 extraits sont tirés du livre "Don't just do someting, stand there. Ten principles for leading meeting that matters." de Marvin Weisbord and Sandra Janoff. la traduction est de moi, Yann, effectuée pour vous partager ces extraits en guise d'introduction.

Peu après la seconde guerre mondiale, un psychologue allemand réfugié appelé Solomon Asch a réalisé une série d'expériences célèbres. Asch imaginait qu'un individu dans un groupe faisant face à un choix évident choisirait toujours la solution évidente, quel que soit le choix des autres. Il avait bien tort ! Il a présenté à des étudiants volontaires une carte avec une ligne d'une certaine longueur dessus. On leur présentait trois autres cartes avec des lignes dessinées, deux ayant une longueur différente.
Tous sauf le "sujet" étaient briefés en avance pour donner une mauvaise réponse. Au début, le sujet était en désaccord à chaque fois, et s'agitait et commencait à douter. Après une douzaine d'essais, la plupart des sujets s'alignaient avec le groupe. Seulement 1 sujet sur 4 résistait à la pression du groupe bien que la carte correcte était évidente.
Il voulait trouver les conditions dans lesquelles chaque personne serait indépendant de la pression du groupe....
Valider le pouvoir des sous-groupes
Maintenant avançons de 20 ans. Yvonne Agazarian (1997), développeuse d'une théorie des systèmes humains vivants a expérimenté que les groupes développent de nouvelles capacités lorsqu'ils découvrent et intègrent des différences. Elle a découvert que lorsqu'une personne pose une déclaration controversée, elle risque d'être ignorée, forcée à changer d'opinion, ou attaquée. Lorsque cela arrive, certains abandonnent la tâche qu'ils réalisaient, et partent sur un plan émotionnel à propos de ce qui est bien ou mal. Le moyen de garder un groupe ensemble et au travail sur son projet est de s'assurer que personne ne devienne un bouc émissaire parce qu'il a dit quelque chose qui sorte de l'ordinaire.
Elle a trouvé par exemple qu'elle pouvait organiser des sous groupes informels pour les différences qui émergeaient. Les personnes avaient alors la capacité de gérer les conflits de manière effective quand ils pouvaient s'identifier à des sous groupes basés sur leurs ressemblances. Quand il y avait un sous-groupe pour chaque différence, les personnes étaient capables de rester concentrés sur le projet (tant que le groupe n'en arrivaient pas à se battre). Et lorsque les participants découvraient des similitudes parmi les différents sous-groupes, ils étaient capables de trouver dans des problématiques complexes des solutions qui intégraient leurs différences.

- Parfois on utilise les sous groupes sans bcp de conscience et on obtient le contraire de ce qu'on souhaite.
- Parallèle avec le co dév : un des écueils du co dev : c'est du co : c'est la pratique majoritaire qui risque d'être développée.
- Comment creuser la nouvelle pratique en co dev ? mettre des gens qui poussent la nouvelle pratique et bien répartie sur les 2 groupes.
- comment utiliser les sous-groupes pour accompagner le changement ? partir des différences ou des ressemblances ? plutôt partir des différences pour visibiliser / légitimer / reconnaitre les opinions minoritaires


la posture de facilitation
vous trouverez lien vers la grille de compétences de l'IAF dans le cercle 5 d
Ce processus prévoit des temps de travail individuels, à deux, en sous-groupes, en plénière selon les cas.
Le artage est très important, en fonction de notre place dans notre colléctivité, comment on reconte notre histoire

- Processus de cohésion



La dynamique de groupe et les jeux de rôles selon J.A. Malarevicz :
En dehors du leader du groupe, nous pouvons distinguer 5 rôles différents. Ces 5 rôles peuvent être déconcertants pour vous et freiner les dynamiques de groupe, voire créer une disharmonie et contribuer à l’apparition d’un sentiment de malaise au sein du groupe.
- Le leader du groupe
La plupart du temps, les autres personnes du groupe observent comment le leader du groupe gère ces 5 personnalités. En tant que responsable du groupe, il est intéressant de pouvoir identifier la position de chacune d’elles afin de mieux anticiper ou évaluer leurs comportements et de prendre l’initiative. Dès qu’un malaise est détecté au sein du groupe, il est important d’initier des changements par rapport à ces différents acteurs.

Rôle 1 – Le bouc émissaire flamboyant

Comment le gérer ?

Rôle 2 – Le bouc émissaire victimisé
Comment le gérer ?

Rôle 3 – Le séducteur

Comment le gérer ?


Rôle 4 – L’anti-conflictuant

Comment le gérer ?

Rôle 5 – Le leader caché

Comment le gérer ?


Quelques sources :