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Makers et Fablabs


Fabrication d’urgence et distribution locale et rapide d’outils de protection (masques, visieres, surblouses...) par les Makers, les Couturièr.e.s et les Fablabs de Bretagne


Depuis le début de la crise COVID en mars 2020, des individus, des collectifs et des tiers lieux de fabrication en Bretagne font face de manière structurée et efficace au besoin d’équipement des personnels soignants (hôpitaux, EHPAD, centres d’accueil, soignants libéraux…), et des personnes au contact de la population par leurs activités d’intérêt général (forces de l’ordre, pompiers, travailleu.se.r.s de la distribution et du commerce, agent.e.s d’accueil, caissières, agent.e.s d’entretien…). L'addition des circonstance de la présence du virus et des besoins en équipements manquants ont conduits des personnes confinées qui avait envie d'aider, et du temps et les compétences pour cela, à s'engager dans une action exemplaire et spontanée de mobilisation citoyenne active. Ce sont plus de 600 Makers qui ont produit, par exemple, plus de 25 000 visières au 10 mai 2020, et sans doute plus de 2 500 couturières bénévoles.

Leurs équipements conçus et produits en petite série visent à faire face aux pénuries déjà identifiées (par exemple la pénurie d'acier), ou encore à venir, en particulier dans le contexte du déconfinement et en cas de nouveau pic d’épidémie. Mais ce matériel produit a déjà été indispensable pour mener des interventions de la meilleure façon possible et permettre ainsi une amélioration notable des conditions de travail des personnes exposés à un fort risque de contamination.
Aux besoins identifiés, les Makers et Couturièr.e.s mobilisé.es apportent une réponse territoriale de micro fabrication, souvent vers de demandes invisibles et ultra-locale. La connaissance des territoires, l’implication dans la société civile, les compétences, les machines et les équipements des territoires sont les éléments clefs des Makers, des Couturièr.e.s et des Fablabs dans la mobilisation qui a eu lieu, et qui se prolonge aujourd’hui. Cette échelle géographique maîtrisable et maîtrisée permet de mettre rapidement en œuvre des solutions pragmatiques, souples, réactives et efficaces, dans le respect des bonnes pratiques de confinement actuel et de déconfinement en cours. Elle permet également d’anticiper d’autres périodes de tensions, liées au COVID, voir à d’autres crises à venir.

En l’espace de 15 jours, se sont de véritables usinettes déconcentrées qui se sont mise en place, avec en plus de la fabrication, la fourniture des matériaux, la logistique de distribution, et le mise en place de protocoles sanitaires et juridiques pour que cela se fasse dans les meilleures conditions. L’agilité de ces écosystème locaux, permet de répondre de manière rapide et précise aux besoins locaux et d’identifier des signaux faibles. Ces organisations, à taille humaine, offrent par ailleurs des cycles de décision courts et très opérationnels. Vous trouverez des éléments d'information dans la presse sur ces initiatives et liens locaux sur cette revue de presse.

En effet, la force des lieux de fabrication comme la Fablab et des individus réside dans leur capacité à coopérer pendant cette crise, que ce soit entre eux, mais aussi avec des partenaires, universitaires, personnels médicaux, laboratoires de recherche, entreprises, et institutions… La complémentarité des compétences et des réseaux a joué un rôle majeur. L’élan de solidarité a amené des acteurs à travailler ensemble, et à rapprocher tant les réseaux spontanés de Makers des Fablabs, mais aussi des Fablabs vers d’autres partenaires, via leurs propres réseaux ou l’initiative « Impression 3D » en lien avecEntreprisesunies.bzh (Région-BDI-ARS).

Autre élément préexistant, un réseau breton qui se connaît et qui a un niveau de coopération renforcée par un historique commun et des rencontres et évènements. Les évènements de rencontre entre personnes semblent en effet jouer un rôle très important dans l'interconnaissance, mais aussi la mise en place d'un système de confiance réciproque entre des acteurs différents. Cependant, ce réseau n’est pas représenté par une structure ou une délégation informelle régionale, ou décliné à l’échelle départementale. Cette filière de conception, de développement et de petite production n’émerge cependant pas de « nulle part » : elle se structure et se coordonne en recombinant des ingrédients sociaux préexistants sur le territoire : réseaux informels de Makers ou de Couturières, média-sociaux, références culturelles communes, valeurs liées au territoire, à une communauté, outils et savoir-faire distribués dans divers lieux : FabLab, Tiers-lieux, Bibliothèques, Associations, petite industrie, etc.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte politique, économique et territorial. Cette réponse émergente à la crise COVID, aura agi comme un révélateur de certaines ressources enfouies, et bien implanté dans le tissu social des territoires bretons. De plus, elle aura permis le partage d’une expérience commune, ce qui aura probablement des effets à plus long terme sur la vie sociale du territoire. En d’autres termes, cette organisation qui a émergé de mars à mai 2020, pourrait n’être qu’un moment dans un processus social plus long et participatif, qui voit des citoyens, des amateurs, des passionnés, prendre conscience de leur capacité à s’emparer de projets collectifs, et à participer réellement par le Faire ensemble.

Cette page a pour objectif de partager cette expérience et de documenter les échanges entre les Makers, les Fablabs et d'autres structures intéressée pour coopérer aujourd'hui et dans le futur autour de ces mobilisations. Les acteurs et Makers associés lors de groupes de travail facilité par la Ti Lab souhaitent globalement un modèle plus déconcentré, réticulaire, « agile » et reconfigurable en fonction des coopérations possibles, plus « Breton » finalement. La crise a permis d’identifier des collectifs dans les territoires, loin des Fablabs existants. Le lien entre FabLab organisé et Makers indépendant, qui a fait la force de la mobilisation bretonne, doit être intégré à la réflexion.

Le projet qui pourrait en émerger n’a pas pour ambition de couvrir l’ensemble du territoire breton en termes de fabrication et de protection. L’objet d'un partage d'expérience est de proposer un temps de suivi pour prolonger les interactions entre les Makers et les Fablabs. Pour constituer des collectifs de Makers en capacité de travailler avec les acteurs de la santé ou d’autres acteurs, il est en effet nécessaire de renforcer les interactions entre Makers eux-mêmes, et avec et entre des Fablabs très hétérogènes. Nous pourrions y voir un intérêt majeur à identifier les manques en terme d’implantation de Fablabs mais aussi à interfacer les lieux de fabrication auprès de secteur dans le besoin. En effet, nous pouvons constater aujourd’hui que la capacité collective des acteurs mobilisés pour répondre aux enjeux matériels lors de cette crise est fortement dépendante des réseaux d’acteurs et ressources pré-existantes, et qu’ainsi, le territoire influence la capacité d’engagement des acteurs.




Synthèse des derniers ateliers :

  • Les activités sont en cours de reprise dans les fablabs, avec des conditions et un contexte de réouverture différents, parfois sur RDV, et plage fixe. Le guide du RFFLab est une ressource pour les réouvertures : https://www.maif.fr/files/live/sites/maif-fr/files/pdf/associations-et-collectivites/associations/guides-pratiques-association/guide-prevention-fablab.pdf
  • Des FabLabs et collectifs poursuivent les productions, avec des besoins locaux, et parfois pour faire face aux délais des entreprises qui s’allongent. A noter en Finistère une reprise des production suite à l’arrêt de l’initiative « une visière achetée, une offerte »
  • Le LabFab lance une initiative de type « résolution de problèmes » pour résoudre rapidement des difficultés concrètes des services de Rennes Métropole : l’action sera documentée et partagée.
  • Besoins identifiés aujourd’hui Jardiniers, électriciens, culture autres métiers. Travailler à des solutions répondant à des problèmes avec des corps de métiers. Mettre le doigts sur des problématiques dont les solutions peuvent être partagées.
  • Projets en cours en R&D pouvant être partagé : exemple désinfection avec UV sur Quimper et sur MyHumanKit (lucie@myhumankit.org) , projet thermomètre infrarouge, projet brancard…
  • Edulab prévoit de faire de vidéo OpenLab pour compenser la fermeture du local de l’université
Pour rappel, le petit questionnaire rapide (mois de 5 minutes) présenté lors du dernier atelier par Norbert pour être diffusé dans vos réseaux. Penser la diffusion sur les groupes Facebook des Makers, et aux Makers qui se sont engagés dans les FabLabs ou de manière autonome : https://framaforms.org/questionnaire-makers-et-fablabs-en-bretagne-tps-reponse-5min-1588672574

Subvention Région et matériaux :

  • Subvention bien touchée par les acteurs : ENSTA pour le Finistère, La Fabrique de Loch pour le Morbihan, le LabFab pour l’Ille-et-Vilaine et les Cotes d’Armor.
  • Achat groupé du FabLab pour le 35/22/56 de 400 kg de PLA (dont 20kg de 2.85)
  • Rappel que la subvention à vocation à être utilisée, que ce soit pour les matériaux et frais logistiques afin de compenser la production-livraison, mais aussi pour la R&D, ou la constitution d’un stock en cas de nouvelle crise (PLA « suspendu »)
  • Attention à prêter aux structures fragiles et fragilisées par la crise
  • Rappel que la transparence est demandée pour que le maximum de Makers engagés soient reconnus pour leurs actions avec cette subvention. Des charte ont été réalisées dans ce cadre par les têtes de réseau : merci à elles !

  • Retour sur la page Riposte Créative Maker (Wiki) : https://ripostecreativebretagne.xyz/?Makers
    • Un bon outil, utile d’avoir tout sur une page
    • Intérêt d’analyser ce qui a été fait et produit
    • Intérêt souligné pour le travail de Tony Edulab) sur les modèles identifiés

Mise en place de groupes de travail :

  • A partir du doc suivant : https://lite.framacalc.org/9gou-makersbzh-outils > proposition d’outils à créer, et mise en place de groupe de travail. Tout le monde est invité à y prendre part : n’hésitez pas à regarder et compléter le doc, et à contacter le « responsable » ou Benoît

  • Groupes proposés :
    • Annuaire FabManagers et Makers
    • Carte des mobilisation et des types de mobilisation
    • Identification des pôles logistiques majeurs en cas de besoins de matériaux et transports
    • Vademecum Breton pour réouverture des FabLabs
    • Protocoles d’action en cas de nouvelle crise
    • Charte et statut d’une personne morale pour représenter les makers et fablab à l’echelle régionale, avec une structure déconcentrée local/Département/Région…
    • Des référents par secteurs géographiques.
    • Webinaire publics à diffuser

  • Importance de la données pour les traces de l’action, et pour avoir des billes pour montrer ce qui a été fait au niveau local, régional ou national : un travail préparatoire a été réalisé sur ce tableau : à poursuivre. https://lite.framacalc.org/9gou-makersbzh-data
    • Mise en place d’un groupe « Data » à discuter

Perspectives de suite de l’action :

  • Continuer les ateliers toute les semaine, c’est important pour faire réseau. Benoît garde le rôle de faciltateurs tant que les acteurs le souhaitent.

  • Consulter et faire des tours sur les documents sur les formes d’organisation dans les autres régions. Le projet coopératif en Aquitaine à rencontrer un intérêt, comme l’organisation de l’Occitanie. (doc sur https://ripostecreativebretagne.xyz/?Makers )

  • Se réunir et échanger en petit groupe sur les outils : les groupes sont autonome, et Benoît est soucieux de la communication et des retours

  • Hugues propose un groupe de construction pour imaginer une fédé/statut des Makers et Fablab Bretons, et travailler sur des statuts, et une charte. Il a un RDV avec la Région prochainement, il faudrait savoir ce qu’il porte comme parole.



Outils de travail :


IMPORTANT : Pad de saisie des chiffres de production, des actions en cours, des articles de presse, des ressources pour les makers


Idées de choses à produire, et qui voudrait y participer :

Un inventaire amélioré et élargi de "l'usinette" bretonne, des choses à faire tout de suite :
  • S’inscrire et échanger sur le mattermost d'échange entre nous
  • Des référents par secteurs géographiques et groupes d'acteurs en Bretagne (FabLab, groupe de Makers...)
  • Cartographier les modes de mobilisation et de distribution des territoires bretons (Tony a commencé, voir les fiches ci-dessous)
  • La liste privée de nos 06 (Fab Managers, Makers...) ou un annuaire organisé
  • Un inventaire des ressources mobilisables (en mieux) / Identifier les pôles logistiques majeurs en cas de fonds de matériaux
  • Une carte des Makers dispos
  • Un Vademecum "breton" pour les ouvertures ou pas de FabLab : conditions, précautions... (ressource : le guide de déconfinement de France Tiers Lieux pour les FabLab (à discuter pour adapter)

Pistes d'actions et d’organisation à discuter :

  • Garder et cultiver le lien avec les makers hors des FabLabs
  • Rencontres régulières à différentes échelles (local, dpt, région)
  • Des référents par secteurs géographique en Bretagne
  • Un protocole d'actions en cas de rebond.
  • Préfigurer un territoire reprogrammable (pas que les fablabs)
  • Proposer des projets sur l'ergonomie (favoriser le télétravail, les solidarités, et les bonnes conditions de cela)
  • Un recueil des dispositifs qui ont marché sur des briques essentielles : retour d'expérience à partager, fabrication, distribution, connaissance des besoins
  • Dispositifs locaux de validation des nouveaux objets donnant la possibilité légale de fabrication multimodale
  • Un protocole d'actions en cas de rebond.
  • Un webinaire public en partenariat avec des medias bretons
  • Un media en ligne type makeme pour les usagers confinés
  • Des référents par secteurs géographique en Bretagne
  • Une personne morale avec un nom pour des soutiens publics et une reconnaissance à l'échelle régionale et départementale
  • Une Charte



Ressources :


Modèles d'actions identifiés par Tony VanPoucke de l'Edulab Rennes 2 :

  • Usinette
image usinette.jpg (71.1kB)

  • Collecte Livraison
image CollecteLivraison.jpg (84.3kB)

  • Point de collecte
image PointCollecte.jpg (75.5kB)

  • Pair à Pair
image P2P.jpg (64.8kB)



Schéma de réflexion sur une démarche idéale de fonctionnement d'un modèle de commun en Open Santé
Par Hugues Aubin et Sabine Zadrosynski

image OpenSant.jpg (0.1MB)



Documents sur l'organisation d'autres initiatives régionales






Guide et aides


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Faire local

Le "Faire local" a émergé durant le premier confinement avec toutes ces productions de réseaux de couturières et de fablab coopérant dans la fabrication en urgence de matériel médical. Voici une page pour présenter tous ces réseaux des Repair cafe, de la fabrication numérique, des fab city, des circuits courts, de l’économie circulaire particulièrement vivants en Bretagne.Une gare d'aiguillage autour du faire local (fablab, repair cafe, économie circulaire, fab city..) en Bretagne.
  • pour l'interconnexion des projets, des personnes des groupes
  • un espace de mutualisation des ressources,
  • un donner à voir en attention aux initiatives
dans un esprit de coopération ouverte.

l'actualité du Faire local en Bretagne


a-brest

Développez vos compétences collaboratives !

Vous souhaitez

Développer des compétences collaboratives en associant :

  • Compréhension des dynamiques de groupe
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  • Émancipation de chacun.e
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Pour celles et ceux :

  • qui animent, gèrent, pilotent une équipe, un réseau, un projet, un collectif…
  • qui accompagnent des collectifs, des équipes, des réseaux
  • impliqué.es dans un projet collectif

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Formation FOAD : 75 heures (49 heures en présences - 26 heures à distance)

Prochaine session brestoise

Dates : du 30 septembre au 19 décembre 2024
Trois regroupements en présentiel à Brest

  • Regroupement1 : 14, 15 octobre
  • Regroupement2 : 12, 13 et 14 novembre
  • Regroupement3 : 18 et 19 décembre

Contactez Pierre-Yves / Héliocat au 06 38 22 19 81 ou par courriel

Le Site de la formation


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Dates : du 13 SEPT. au 17 DÉC. 2021
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  • Regroupement 1 : 28 et 29 sept. 2021
  • Regroupement 2 : 02, 03 et 04 nov. 2021
  • Regroupement 3 : 07 et 08 déc. 2021

Lieu : Brest

Information détaillée sur le site
Contact : Pierre-Yves Cavellat - 06 38 22 19 81 - contact@heliocat.pro


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Depuis deux ans la Ville de Brest coordonne le projet Fab@Brest pour développer les usages de la fabrication numérique, diffuser cette culture du « Faire » (Makers) et de ces usages innovants dans la ville. Ces deux années ont permis de nombreuses actions, de rencontres et d'échanges. Dans ce contexte particulier lié à la COVID, l'année 2020 a mis en avant les enjeux liés au numérique et notamment la place importante de la fabrication numérique dans cette crise sanitaire.

Pour vous présenter l'état d'avancement du projet et les perspectives pour l'année 2021, la réunion plénière aura lieu le :

Le Jeudi 4 février 2021 à 17H30 en Visio-conférence

L'ordre du jour est le suivant :
• Bilan de l'année 2020

  • Quelques données et éléments de bilan
  • Tour de table des acteurs, leurs retours d'expériences

• Perspectives 2021 : thématique du genre (filles / garçons) à travailler et autre thématique à définir ensemble.

• Informations diverses : le cycle de conférences « Cultures Numériques »


Pour participer à cette réunion, vous pouvez vous inscrire auprès de :
Solenn Malgorn 02.98.00.84.41. Nous vous transmettrons le lien pour nous rejoindre à la visio-conférence de cette rencontre.


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L'association Dézépions oeuvre pour la pratique du jeu : de la connaissance des jeux traditionnels et contemporains à leur animation auprès des publics, nous passons par l'expériementation de ceux-ci, l'aménagement d'espaces de jeux et leur conception.
La transmission et la fabrication sont deux objectifs forts dans l'association.

Parce que libres de droits ou en copyleft ou non diffusés par la voie marchande, l'association s'est toujours attachée aux jeux dits traditionnels. Ce sont des objets populaires et culturels faits par et pour la population. Ils remontent à l'antiquité, au moyen âge ou ont simplement un siècle, viennent d'Egypte, du Guatemala, de Java, sont scandinaves, bretons ou aztèques, nécessitent de la stratégie, du hasard ou de
l'habileté : partout et pour tous, le jeu n'est pas une futilité !

Nous fabriquons les jeux à partir de matériaux comme le bois, le tissu, la mosaïque, l'argile. Les outils que nous utilisons sont des machines outils et des outils à main.
C'est pour compléter et enrichir nos techniques de fabrications que les nouvelles technologies numériques ont attisé peu à peu notre curiosité :

• Comment faire évoluer notre savoir-faire ?

• Comment distinguer, parmi les techniques que nous souhaitons rencontrer, ce qui peut servir notablement nos projets de ce qui n'est pas adaptable à ceux-ci ?

Il y a une réflexion que nous voudrions mener sur le dosage à trouver entre le tout manuel et le tout numérique. Connaître les possibles tout en se souvenant que souvent une création à "main levée" a de fortes chances d'être également pertinente, rapide, écologique tout autant qu'esthétique...

• Comment "placer le FAIRE, l'AGIR [au sens où l'emploie Tony Lainé et les mouvements d'Education Nouvelle], au centre de l'éducation de la personne, en lui permettant d'aller de plus en plus vers une capacité d'action sur son environnement pour le transformer, c'est à dire vers de plus en plus de liberté.
La réalité des rapports de l'homme au monde commence par les rapports
de l'homme aux objets et à la nature qui l'entoure".

PROJET-s

Deux projets, différentes étapes, deux ambitions :
D'une part une première expérimentation collective en interne au sein de l'association qui nous permettra de :
• Mobiliser les bénévoles et leurs compétences, relier diverses capacités entre elles. Du savoir-faire certainement mais aussi du savoir et du savoir-transmettre.
• Identifier des envies et des besoins pour déterminer la ressource adaptée : quel projet, quel outil au service de celui-ci ?
• Se familiariser avec la transmission, identifier les questions, les atouts et les obstacles rencontrés, savoir où trouver des réponses immédiates ou différées, ensemble.
• Se projeter dans les usages futurs du numérique dans l'association : quelle adaptation pour notre objet, le jeu. Quelles évolutions dans nos pratiques, quelle complémentarité avec ce que l'on sait faire.

D'autre part une seconde expérience de transmission avec un groupe d'adultes, en lien avec une ou plusieurs structures socio-culturelles d'un quartier. L'objectif principal y sera de choisir et de fabriquer un jeu en mêlant techniques manuelles et techniques numériques. Idéalement le projet sera construit à plusieurs structures, des contacts sont en cours à Kérourien avec les professionnels du quartier
(précisions plus loin)

DESCRIPTION PREMIERE PHASE
Session en interne à l'association

Après avoir installé et testé le matériel une journée auparavant, accueillir les volontaires du Conseil d'Administration et de l'équipe bénévole pour 2 journées de transmission, d'essais et de recherches ensemble. Des savoirs et savoirs-faire existent déjà parmi le groupe composé d'adhérents de la caisse à
clous, de salariées de la Petite Fabrique, d'enseignants, de médiathécaires, d'une couturière professionnelle, d'une orthophoniste, de personnes liées professionnellement ou personnellement au monde culturel et associatif, sans oublier nos quelques passionnés et défenseurs du monde du "libre".

L'ambition est de mélanger toute cette richesse. Même si celle-ci est déjà "exploitée" et mise en valeur par le biais de regroupements autour de la fabrication et d'échanges sur le jeu (WE annuels, soirées jeux pour les ados et adultes, dimanches dédiées aux familles) nous pensons que l'introduction de techniques moins familières mais dont le but est relié au jeu qui lui est familier, va permettre de tisser des fils entre les compétences existantes et celles à naître.

Les prolongements de ce moment dépenderont de son évaluation. Nous espérons qu'il donnera envie de continuer autant que de se tourner vers encore d'autres outils. Il existe deux envies très exprimées par certains : un grand attrait pour la découpeuse laser qui pourrait être au service de la création de pièces et d'astuces pour des mécanismes délicats à concevoir (roues, engrenages, tracés précis et besoins de pièces parfaitement identiques). La brodeuse numérique attise aussi des curiosités et avons hâte qu'elle donne lieu à des initiations prochainement.

Poursuivre cette expérience pourrait se traduire par la perspective d'inscrire l'association dans un réseau Fablab pour que la pratique continu et/ou de continuer à emprunter du matériel pour des temps collectifs réguliers.

Détails des étapes en fin de document : étapes inspirées du déroulement des séances vécues aux Fabriques du Ponant

DESCRIPTION SECONDE PHASE
Fabrications "mixtes"

Des demandes de plus en plus régulières nous sont adressées pour proposer des stages de fabrication de jeux auprès d'adultes (contacts d'APE, de centres sociaux, CCAS, récemment de structures de demandeurs d'asile), d'enfants (Classes sur temps scolaire dont classes ULIS avec le DAPE, Accueils de loisirs, DRE), Adolescents (via l'ITES, des collèges), des ateliers parents-enfants lors de fêtes tous publics ou d'animations en médiathèque.

Nous animons régulièrement cette action qui nous anime pleinement.
La proposition nouvelle est d'introduire des techniques numériques applicables à ce domaine.
Le public visé serait des adultes, notamment des parents. L'idée est de valoriser leurs compétences en leur permettant de fabiquer "un beau jeu".
Le découper, l'assembler, le poncer, le décorer, c'est déjà une expérience très riche pour certaines personnes (expériences fréquentes auprès de femmes) qui disent n'avoir jamais touché à une scie et qui affirment ne RIEN savoir faire. On se souvient de personnes tellement surprises de leur réussite que leur émotion apparente remplaça n'importe quel mot de bilan.

Si en plus nous enrichissons l'expérience d'une découverte et pratique numérique, l'estime de soi en tant que parent n'en sera que plus renforcée : rapporter chez soi un plateau fait maison, avec des cases pensées grâce à la découpeuse vinyle et des pions réalisés en impression 3D, et bien entendu avoir un immense plaisir à y jouer le soir même en famille.

En discutant avec les parents qui viennent volontiers nous aider dans les classes, nous entendons de plus en plus que certains se sentent dépassés par les compétences numériques de leurs enfants et adolescents.
Pourquoi ne pas tenter de casser cette idée supposée en amenant les adultes à découvrir, à faire, à pratiquer ? C'est un moyen pour mettre en valeur leurs curiosités qui se transformeront vite en capacités si l'on offre un espace-temps pour le pratiquer en toute confiance, et dans une atmosphère "non experte"
mais avec des solutions alternatives. En effet, si nous n'avons pas encore moult savoir-faire numériques, nous avons un savoir-faire lié à des techniques indispensables dans tout projet de conception-réalisation.
Nous espérons que notre posture de non spécialiste annihilera les peurs et le sentiment d'ignorance.
Pour autant nous nous assurerons de ne mettre quiconque en difficulté, ni les participants ni nous mêmes.
Pour ce faire plusieurs incontournables :
– Poursuivre les sessions de formation proposées par la Ville et les Fabriques du Ponant (de très bonnes heures passées à s'initier à l'imprimante 3D ainsi qu'à la découpeuse vinyle)
– Rechercher les réponses à nos questions sur les Pad de ces formations, le site des Fabriques, les tutoriels disponibles. Nous fréquentons régulièrement l'atelier Canopé également.
– Construire et mener le projet avec d'autres professionnels du quartier donc d'autres compétences :
évidemment la connaissance du public et la connaissance des outils le cas échéant. Prise de contacts en cours à Kérourien : Equipe de prévention Don Bosco (Sylvie et Béatrice), Centre Social (Projets autour du jeu entamés cet été via le PEC) et son atelier bois, Papifab (Régine Roué), APE Jean de la Fontaine (pour le contact avec les parents) ; GPAS (Claudie, Uriel).

Matériel
Emprunt d'une imprimante 3D via le service "Médiations et usages numériques" de la Ville de Brest ou
le Fablab "les fabriques du Ponant". Achat de matériel adéquat pour la faire fonctionner

Déroulé envisagé pour la phase interne

1) Vers de nouvelles technologies : Initiation à l'imprimante 3D

OBJECTIFS

  • Se familiariser avec des nouvelles techniques de fabrication.
  • Faire du lien entre les compétences actuelles des bénévoles (travail du bois et du tissu) et les nouvelles technologies.
  • Repérer en quoi l'imprimante 3D peut être pertinente dans certaines activités de l'association (fabrication de jeux et de pions spécifiques)
  • Etre plus à l'aise avec le monde numérique
  • DESCRIPTION
    Trois axes à percevoir :
  • Un angle informatique : préparer les fichiers, les g-code, etc…
  • Un angle documentaire : identifier des sources, des forums, les documents en ligne, avec un accent sur les ressources libres et partagées.
  • Un angle mécanique : l'utilisation et l'entretien de la machine.

Les bases de la machine :
Identifier et nommer les éléments clés de la machine
Identifier le matériau PLA, son mode d'impression et les caractéristiques des objets imprimés
Savoir ce qu'est une imprimante 3D à dépôt de filament, découvrir les possibilités techniques (conception-réalisation)
Détecter les anomalies courantes et savoir les résoudre

Les applications envisageables pour l'association :
Fabrication d'objets ludiques pouvant contribuer à la réalisation de jeux, de pièces spécifiques (pions particuliers à empilement, à encastrement) aux ateliers de conception d'un jeu.

2) Vers de nouvelles technologies : Initiation à la découpeuse vinyle

OBJECTIFS

  • Etre capable d'utiliser la découpeuse vinyle pour des projets de papier découpé, de tampons et de jeux spécifiques thématiques destinés aux enfants de maternelle (un de nos publics majoritaires)
  • Utiliser le logiciel silhouette studio pour concevoir des formes
  • Utiliser la découpeuse vinyle pour réaliser ces découpes
  • Sélectionner les techniques les plus adaptées aux besoins de l'association.

DESCRIPTION

  • Débuter avec la fabrication d'autocollant personnalisé en vinyle comme une première étape dans la maitrise de la découpeuse vinyle. Puis savoir réaliser des tampons encreurs, découper les contours d'une image imprimée, découper différents types de papiers, explorer les possibilités offertes par le logiciel silhouette studio.
  • A partir des besoins réels de l'association, (adaptation de supports pédagogiques, demandes spécifiques des enseignants rencontrés...) concevoir des solutions simples et reproductibles par les bénévoles.

EVALUATIONS

  • Nombre de participants
  • Comparaison entre les attentes initiales et apports de la formation
  • Réinvestissement des apports dans l'activité de l'association
  • Envie d'aller plus loin : nombre d'inscription à une future session ultérieure d'approfondissement.

Association Dézépions
24 rue Sully Prudhomme
29 200 BREST
02 98 45 09 78
dezepions@infini.fr


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Le projet « Fabrication pour tous » vise à renforcer les habilités des brestois-es en matière de numérique et à consolider une culture partagée du numérique sur le territoire.
Il s'inscrit dans la stratégie numérique des collectivités, Brest (ville connectée et coopérative) et Brest métropole (Brest Horizon Digital)...Il est aussi un terreau pour la construction du projet Fabcity qui porte l'ambition d'une ville auto-suffisante et globalement connectée à l'horizon 2054.

Pourquoi ce projet ?

Après avoir accompagné l'accès à Internet et les usages citoyens du numérique, la Ville de Brest se propose de coordonner le projet Fab@Brest pour développer les usages de la fabrication numérique sur Brest, de diffuser cette culture du « Faire » (Makers) et ces usages innovants dans la ville.

Coordonné par le service Médiations et Usages Numériques de la ville de Brest au sein de la Direction de la Proximité, ce projet bénéficie de financements dans le cadre du Programme Opérationnel Fonds Européen du développement Régional (FEDER), et plus particulièrement au titre du volet "Favoriser le développement des pratiques et cultures numériques".

La fabrication numérique s'inscrit dans la logique de développement d'une culture partagée sur le territoire. Les lieux de fabrication sont des espaces de découverte, d'apprentissage, d'expérimentation, d'innovation, de rencontre et de partage autour du « faire » pour les habitants, qu'ils soient professionnels, bénévoles, étudiants et quel que soit leur champ d'activité.

La fabrication numérique est promue comme support à la coopération et à la co-construction de projets avec une diversité d'acteurs dans un objectif de croisement des publics, et d'émergence et de partage d'une culture commune.
Au-delà de l'utilisation des machines dans les différents lieux, la fabrication numérique est un élément d'émancipation et de capacité d'agir. Le fait de fabriquer ou de réparer un objet permet à la personne de sentir valoriser, de prendre confiance en soi.

La ville de Brest voit dans la fabrication numérique un véritable outil de médiation numérique y compris pour des personnes éloignées du numérique. Elles font du numérique sans le savoir facilitant le travail des médiateurs pour aborder avec elles l'accès au numérique.

Sur la méthode de conduite du projet :

Fab@Brest est un projet collaboratif où tous les acteurs sont impliqués dans les différentes phases du projet.

Qui sont les acteurs ?

Toutes les structures qui proposent de la médiation numérique sur le territoire souhaitant utiliser la fabrication numérique comme support à leur projet d'éducation populaire (Voir le guide )

• Les fablab de Brest : Ubo Open Factory, IMT Atlantique, Les Fabriques du Ponant, Le Tyfab de la Maison du libre
• Les papifab – la proposition est faite aux Papi (Points d'Accès Publics à Internet) d'évoluer vers la fabrication numérique en proximité. Aujourd'hui plusieurs structures se sont engagées et proposent en proximité des activités de fabrication numérique à leurs publics. Pour les habitants c'est la possibilité d'être initié à la création : codage, robotique, impression 3D,… via des projets concrets. Les publics et activités y sont variés
•Le secteur associatif et les structures agissant avec différents publics et sur des sujets variés (socioculturel, social, éducatif, culturel,….).

Quels sont les objectifs du projet ?

•Développer une culture partagée du numérique par tous
•Renforcer l'appropriation du numérique par les acteurs et citoyens du territoire
•Faire se rencontrer et développer les coopérations entre des mondes : acteurs de l'éducation populaire, de l'éducation (écoles, université), entreprises (participation aux groupes de travail, participation aux évènements..)
•Coordonner et animer le réseau des acteurs de la fabrication numérique sur le territoire
• Mutualiser les ressources (compétences, matériels, connaissances)
• Outiller les acteurs (connaissances, matériels...)
• Accompagner les actions et initiatives conduites (conseils, soutien logistique, constitution de référentiels et d'outils partagés et disponibles...)
• Rendre visible les lieux, les acteurs et leurs initiatives via la création d'un parcours de la fabrication numérique sur Brest
• Dépasser les stéréotypes de genre trop présents dans le monde du numérique

Les différentes étapes du projet :

1 Etat des lieux

L'état des lieux a été réalisé auprès des fablabs, des papifabs, et des acteurs de différents secteurs (de l'éducation populaire, social, culturel) pour connaître leurs besoins et attentes sur la fabrication numérique mais aussi voir ce qu'ils peuvent apporter. Des grands axe de travail ont été identifiés : https://www.a-brest.net/article23064.html

2 Le lancement des groupes de travail

Des groupes de travail se sont ainsi constitués autour de trois thèmes : la communication, la mutualisation des matériels, et la mutualisation des savoirs et savoir faire : https://www.a-brest.net/article23596.html

3 Bilans

Vous trouverez un premier bilan de l'année 2019 : https://www.a-brest.net/article23775.html et sa présentation : https://www.a-brest.net/IMG/pdf/presentation-fab_brestbilan2019.pdf

Réalisations du groupe de travail Communication

Création d'un guide de la fabrication et fabrication numérique

Ce guide aide à trouver un lieu à proximité, accessible à tous, pour découvrir, bricoler, expérimenter, réparer, échanger, partager. Il présente chaque structure qui accueille les habitants, de tout âge, pour les accompagner, pour les former, et ainsi rendre accessible cette culture du faire : de la simple découverte du numérique aux fablab, en passant par des ateliers de code, des ateliers autour de la robotique, la découverte et l'utilisation des machines comme l'imprimante 3D, la découpeuse laser pour fabriquer des objets ou bien même en réparer. Le guide la fabrication numérique est distribué lors de la fête de la science, accessible dans les mairies de quartiers ainsi que dans les structures partenaires.
https://www.a-brest.net/article24285.html

Elaboration d'un cahier des charges pour la construction d'un site participatif

Réalisations du groupe de travail concernant la Mutualisation des « savoirs et savoir-faire »

Des ateliers sont proposés tout au long de l'année pour accompagner les acteurs à monter en compétence. Ces temps de d'ateliers sont des lieux de partage des pratiques et servent souvent d'accélérateur pour de nombreux projets en raison d'une meilleure connaissance des uns et des autres

Plusieurs formes d'ateliers sont ainsi proposées à destination des médiateurs, acteurs pour développer des compétences, techniques et/ou pédagogiques.

Un cycle d'ateliers autour des initiations des machines imprimante 3d, découpeuse vinyle, fraiseuse numérique, la découpeuse laser.

Les ateliers Papifab, animés par les Petits Débrouillards sont des temps de formation ouverts aux animateur.trices et médiateur-trices numériques des Papis qui animent ou souhaitent animer des projets d'animation autour de la fabrication numérique dans leur structure auprès de leur public. C'est un rendez-vous mensuel pour les animateurs-trices de Brest. Ces ateliers émanent des envies des acteurs. Le programme des ateliers est établi avec eux. https://www.a-brest.net/article24220.html
Pendant les périodes de confinement, ils ont été proposé en distanciel.

Des capsules vidéos ont été réalisées afin de présenter et valoriser les projets des participants et de leurs activités :BricoF@b 2020 Fabriquer, Apprendre, Partager

Atelier sur du processing code créatif animé par l'association les Portes Logiques (Quimper). Découverte du code créatif : comment allier la programmation à de l'art visuel Fab@brest

S'initier au potentiel d'un fablab
Cet atelier est proposé pour pouvoir découvrir l'univers d'un fablab et ses possibilités. Il permet de créer un objet sur la journée tout en s'initiant aux machines d'un fablab. Il est notamment proposé aux personnes qui souhaitent participer au hackathon pédagogique

L'atelier de créativité et de fabrication =>Hackathon ou marathon créatif
La ville de Brest organise des temps de formation animé par les Petits Débrouillards Bretagne structurée comme un hackathon (marathon créatif) de deux jours à destination des animateurs, des médiateurs numériques, agents des médiathèques et des milieux éducatifs, culturels, du social, de l'économie sociale et solidaire, de l'environnement... pour imaginer et réaliser en équipe des outils à vocation pédagogique. La finalité est de permettre aux stagiaires de se construire une culture commune sur la fabrication numérique, de découvrir l'écosystème des fablabs, de rencontrer différents réseaux d'acteurs, dans la perspective de transposer dans le domaine professionnel.

Différents projets :

Réalisations du groupe de travail "Mutualisation des matériels"

Par ce projet la ville de Brest souhaite rendre accessible aux habitants dans les différents quartiers de la ville, des machines à commandes numériques tels que la découpeuse laser, imprimante 3D, la fraiseuse numérique . L'objectif est que ces usages ne soient pas uniquement dédiés aux étudiants ou aux entreprises.
• La ville s'est appuyé sur les compétences techniques du groupe Mutualisation des matériels pour acheter des machines répondant aux besoins de deux structures de quartiers. La ville de Brest a mis à disposition une découpeuse laser que l'on peut retrouver au Centre social de Kerourien, mais aussi une fraiseuse numérique au Patronage laïque de la Cavale blanche avec le souci de complémentarité et de mutualisation des compétences sur le territoire.
• Un recensement du matériel disponible mutualisable a été effectué par les acteurs sur le territoire

Ce qui se fait déjà dans le service Médiations et Usages Numériques :
La mise à disposition de matériels de création : imprimantes 3D, découpeuses laser, découpeuses vinyles, matériels électroniques pour aider les acteurs à développer leurs projets au sein de leur structure dans le cadre notamment de l'appel à projets multimédia de la ville de Brest. En privilégiant la mutualisation des matériels dans une logique d'optimisation des ressources mais aussi de dynamique de réseau.
https://www.a-brest.net/article24434.html
Le prêt de matériel pour ceux qui souhaitent se lancer en douceur dans la fabrication numérique, mallette de robots, imprimante 3D, découpeuse vinyle…
L'accompagnement des nouveaux projets et leur facilitation. Ex. : mise en place de nouveaux Papifabs dans les quartiers qui peut nécessiter un accompagnement méthodologique, matériel, logistique, technique, juridique

La valorisation des apprentissages : de la réflexion à la mise en place des open badges.

Cette réflexion a commencé à l'automne 2019. Un temps de travail animé par Fabien Paquereau - DRAAF/Association reconnaître- et Maëlle Vimont - Association PING - du collectif « Badgeons Les Pays de la Loire » a été organisé pour les acteurs du réseau Fab@brest, ainsi qu'une conférence grand public pour alimenter la réflexion.
https://www.a-brest.net/article23558.html
https://www.a-brest.net/article23592.html

La ville de Brest accompagne dans le groupe "Mutualisation des savoirs et savoir-faire" la démarche de création de badges numériques.
Les open badges du réseau Fab@brest ont deux objectifs :
• Faciliter la mutualisation des matériels dans le réseau et ainsi rendre plus facile l'accessibilité des machines pour les usagers dans les différentes structures
• Valoriser les savoirs et savoir-faire informels des personnes. Ces badges peuvent être intégrés dans un cv, mais l'enjeu est surtout dans un premier temps la prise de conscience individuelle d'une acquisition de compétences.

Le déploiement est prévu pour premier semestre 2021.

Soutenir la dynamique de réseau

Fête de la science

Lors de la Fête de la science des acteurs de la fabrication se réunissent dans le Fabuleux laboratoire. Les visiteurs peuvent y découvrir les différents projets issus des fablabs et des Papifabs comme par exemple l'adaptation de jeux de société pour les personnes en situation de handicap, la fabrication d'instruments de musiques, la fabrication de maquettes de terrains, le recyclage de matériaux, les jeux déconnectés et bien d'autres !

Super Brest, le marathon créatif pour inventer la ville de demain


La ville de Brest est partenaire de l'évènement et participe au comité de pilotage. Super Brest est un festival d'inventivité de deux jours pour imaginer et fabriquer ensemble ce qui constituera la ville de demain (sur des thèmes libres : Art, sciences, développement durable, urbanisme, énergie, climat, éducation, handicap, emplois, bien-être…).

Des coopérations et projets entre acteurs :

Au Patronage laïque de la Cavale blanche, le club de maquette, les bénévoles de la Maison du libre et du fablab ados se sont rencontrés autour des usages de la fraiseuse numérique.

L'association La pince avec les Petits débrouillards ont animé un atelier aux journées du patrimoine autour du crochet et de la broderie. L'occasion de faire découvrir aux habitants les différentes facettes (manuelle, mécanique ou numérique) et participer à une création collectives d'ouvrages brodés suspendus dans les arbres. L'association La Pince participe aussi à des ateliers d'échange de savoirs (spécifique à la couture) au centre social de Kerourien.

De nouvelles associations investissent le projet comme l'association Dézépion(Maison des jeux du bout du monde). « C'est pour compléter et enrichir nos techniques de fabrication que les nouvelles technologies numériques ont attisé peu à peu notre curiosité ».

Contact du projet : Solenn Malgorn Service Médiations et Usages Numériques-Ville de Brest -02 98 00 84 41


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Bretagne Créative

Une nouvelle équipe municipale, composée de « locaux » et de nouveaux habitants, est arrivée en 2020 à la mairie de Montcontour, commune classée petite cité de caractère au sud de Saint Brieuc. Dans ce joli village règne une ambiance accueillante, particulière et ouverte.

Un article d'By Ondine Baudon de Fréquence commune, une publication sous licen ce CC by

Vue sur le Clocher de l'Eglise Saint-Mathurin*

Moncontour est un village médiéval érigé au sommet d'un rocher dans les Côtes-d'Armor, à 30 minutes au sud de Saint-Brieuc. La commune compte 850 habitants, dont 52% ont plus de 60 ans (1). Une pyramide des âges en champignon, les plus de 75 ans sont les plus nombreux. Et pourtant, en mars 2020, une équipe de 15 élu‧e‧s de 38 ans de moyenne d'âge a été élue à la mairie. Cette commune a été conduite pendant 25 ans par le même maire jusqu'en 2014, qui était aussi conseiller général durant 24 ans.

Qui sont ces nouveaux élus ? Que souhaitent-ils apporter à leur commune ? Comment se se faire accepter en tant qu'élus et nouveaux habitants ? Comment s'y prennent-ils pour construire un projet politique de participation citoyenne avec les moncontourais·e‧s ?

De gauche à droite : Azilis Caouissin (élue), Irène Aupetit (adjointe) et Anne-Gaud Millorit (maire).

Les anciens du village du « Rocher aimant » sont accueillants

Dans cette nouvelle équipe, plusieurs élu‧e‧s habitent Moncontour depuis peu. La commune, habitée par de vieilles familles moncontouraises depuis des générations reste un village très accueillant pour les nouvelles générations venues d'ailleurs. « Moncontour est une cité ouverte, qui accueille depuis longtemps de gens venus d'ailleurs. Il y a une dynamique très particulière ici, très fertile aux projets et aux engagements de chacun, d'où qu'ils viennent. » nous explique Anne-Gaud Millorit, la nouvelle maire de Moncontour de 37 ans.

Anne-Gaud Millorit s'est installée dans ce petit village de Bretagne en 2018, après avoir travaillé à l'étranger. « J'ai acheté une petite maison dans laquelle j'ai ouvert au rez-de-chaussée le Café du théâtre » explique-t-elle. Elle trouve à Moncontour une ambiance singulière qui permet de développer des projets qui n'auraient probablement pas pris ailleurs. « J'aime appeler ce village le Rocher Aimant, parce que quand on vient y vivre, on a du mal à en repartir, je n'ai jamais trouvé pareille ambiance ailleurs. » dit-elle avec reconnaissance.

Azilis Caouissin, élue, exerce la profession d'aide médico-psychologique. En Bretagne depuis 15 ans, elle s'installe à Moncontour il y a 3 ans. « J'ai grandi dans une cité proche d'une très grande ville. J'en ai de très bons souvenirs (entraide, solidarité, convivialité) et j'ai retrouvé cet esprit à Moncontour : avoir un voisinage, se connaître, se parler, aller à l'école à pied, avoir une vie locale riche etc. ». « Avant cette aventure municipale à Moncontour, je n'aurais jamais imaginé m'engager dans une aventure politique, explique Azilis. J'avais une mauvaise image de la politique telle qu'on en parle dans les médias. Aujourd'hui encore, je ne me sens pas concernée par les discours des politiciens qui semblent si loin de la réalité du terrain. Mais dans une commune, ça n'est pas pareil, on voit les effets de nos engagements de façon très concrète. Vivre avec les habitants, prendre des décisions sur notre avenir avec eux et pouvoir mettre tout cela en pratique, c'est très satisfaisant. Participer à la vie de la commune est pour moi un moyen d'être plus heureuse. C'est pourquoi les démarches de démocratie participative me paraissent être une évidence.. » ajoute-t-elle.

Irène Aupetit est ingénieure territoriale en charge du tourisme pour une agglomération. Séduite par la beauté et l'ambiance de Moncontour, elle est venue s'y installer il y a 2 ans. Aujourd'hui, elle est adjointe à l'environnement de la commune. « Je viens d'un petit village des Yvelines. Enfant , j'étais fascinée par les élus de mon village. Ils étaient à la fois garants de l'intérêt général et proches des habitants. J'avais envie d'être comme eux » nous confie-t-elle.

La plupart des élu·e·s de la nouvelle équipe municipale de Moncontour se sont engagé·e·s pour le mandat de manière spontanée, sans particulièrement se connaître par ailleurs puisqu'ils sont nouvellement arrivés. « C'est l'aventure humaine qui nous a rassemblé dans cette liste, et la volonté de prendre les décisions avec les habitants. On avait tous envie de vivre quelque chose de nouveau et de participer activement à la vie de ce village qui nous a si bien accueilli » explique Azilis.

Comment cette équipe municipale est-elle arrivée à la mairie ?

Après le départ de M. Jean-Jacques Bizien, maire durant 25 ans, le mandat 2014-2020 a été marqué par des difficultés et de forts clivages qui ont provoqués une démission et de nouvelles élections en cours de mandat. « Après cela , l'équipe sortante n'a pas souhaité se représenter. » explique Anne-Gaud. Encouragée par un adjoint de l'ancienne équipe, désireux d'un nouveau souffle pour le village, Anne-Gaud mûrit l'idée et se lance en campagne trois mois avant les élections : « J'ai fait le tour du village pour motiver les habitants à se lancer comme moi dans cette aventure municipale, pour prendre la relève et essayer de nouvelles méthodes ».

Pendant les deux mois précédents les élections, la future équipe municipale naissante a organisé des ateliers dans l'espace public pour convier les moncontourais·e‧s à poser les grandes lignes du futur programme municipal en intelligence collective. « C'est un projet collectif, né de la vision des habitants sur leur ville que nous avons proposé aux élections municipales » dit la nouvelle maire. Cette démarche de volonté d'écoute et de coopération rompt avec les années de clivage au sein du village et de la mairie. Ces ateliers de co-construction du programme ont également permis de mettre en lumière les sujets qui faisaient débat et les attentes des habitants.

« C'est cette idée de proposer un fonctionnement politique beaucoup plus ouvert aux initiatives des gens qui a motivé tous ces nouveaux élus à s'engager sur la liste, et aux habitants à voter pour cette équipe. Chacun peut y trouver aisément sa place et agir pour la commune à Moncontour. On souhaite que ce soit une réalité jusque dans la mairie » ajoute Anne-Gaud.

Une jeune équipe qui doit prendre ses marques pour pouvoir emmener les habitants vers des démarches participatives.

L'ancienne équipe municipale était en moyenne plus âgée que l'actuelle équipe et essentiellement composée d'hommes. Après plusieurs mandats , ces anciens élus ont ont laissé la mairie vacante pour le mandat de 2020-26. Une nouvelle génération a donc pris le relais.

« Pendant la campagne, malgré cet enthousiasme pour ce nouveau souffle que nous amenions, certains habitants exprimaient des craintes sur le fait que je sois jeune et nouvelle dans la commune » explique Anne-Gaud. « L'élection a été compliquée, on était perçus comme des étrangers, des novices », ajoute Irène.

Anne-Gaud :« Il nous faut encore acquérir une légitimité, et on se rend compte que cela prend du temps. Nous prenons nos marques, nous apprenons.Nous devons gagner en confiance en nous-même, pour ensuire rassurer et convaincre.

Les habitants ont exprimé leur envie de mieux connaître l'équipe municipale et les projets. C'est pourquoi nous avons organisée nos premières permanences de quartier au mois de juin. Il y a eu une belle participation. C'était une expérience intense, riche et parfois difficile aussi. Cet exercice peut vite se transformer en cahier de doléances. Mais les échanges ont été constructifs et nécessaires. Les habitants qui avaient des questions ont obtenu des réponses. Ça nous a permis de constater que beaucoup d'habitants se sentent très concernés par les sujets liés à leur cité. Beaucoup sont déjà impliqués activement dans des associations qui œuvrent pour animer et valoriser Moncontour. C'est une vrai richesse. L'important est de parvenir à travailler main dans la main« .

Ne pas briser les dynamiques participatives d'habitant‧e‧s qui ont une connaissance très fine de leur espace de vie

« De manière générale, les gens sont assez ouverts et intéressés par notre démarche de mairie participative, ils n'ont pas d'appréhension, ils sont plutôt dans le soutien. De plus, ils trouvent que c'est très bien que des nouveaux prennent la relève, et surtout que ce soit des jeunes qui s'investissent. » explique Azilis.

Le contexte de crise sanitaire apparut au lendemain des élections, interdisant les réunions et les rassemblements, a incontestablement compliqué la mise en place des instances participatives dans le village. « Les habitants attendent encore qu'on tienne nos engagements sur la mise en place des instances participatives. C'est pour l'instant très compliqué à mettre en place à cause du Covid. Pour eux, le concept de participation citoyenne est encore très abstrait et comme on ne leur a pas encore proposé d'instance concrète, ils ne savent pas où participer ni comment. À nous de faire nos preuves ! » explique Irène Aupetit, adjointe. « Quand le Covid sera derrière nous, on déploiera de grandes assemblées dans le village, comme on a pu le faire lors de la campagne municipale » ajoute Azilis avec enthousiasme.

La formation faite à Moncontour avec Fréquence Commune a permis de questionner et de structurer la démocratie interne de l'équipe municipale dans le but de faciliter l'entrée des habitants dans les projets et dans les instances de décision. « J'ai hâte de présenter aux agents et aux habitants ce nouveau fonctionnement qu'on a mis en place pour qu'ils puissent s'approprier ce schéma et y trouver leur place et ainsi apporter à la mairie la richesse de leur vision et de leurs compétences. Les systèmes classiques des mairies brisent ces dynamiques de participation car ils découragent très vite les habitants dans leurs initiatives. Les habitants ont une connaissance très fine de leur espace de vie et sur leurs usages du village. Ces méthodes de travail collaboratives permettent d'inclure les habitants dans l'élaboration des projets municipaux, ce qui rend les projets beaucoup plus pertinents et adaptés » explique Irène Aupetit.

Une volonté de bien faire et de la formation pour augmenter la confiance

« Pour moi cette formation était un moment très fort qui nous a éveillé sur nos manières de travailler et qui nous a mis en confiance pour réaliser le projet de mairie participative avec les habitants. Notre équipe s'en est trouvée renforcée dans sa vision politique. » Azilis Caoussin.

La formation n'était pas attendue par tous les élus avec le même enthousiasme car certains d'entre eux considéraient la participation citoyenne comme une perte de temps ou comme une complication supplémentaire. D'autres, à l'inverse voulaient sans plus attendre faire du 100% participatif et avaient du mal à concevoir ce changement de pratiques « étape par étape » ou à mettre de la verticalité à certains endroits pour le rendre plus efficace, explique l'adjointe Irène Aupetit.

« La formation nous a montré qu'on pouvait faire de la participation tout en étant efficace, il suffit d'agir avec méthode et rigueur dans les processus qu'on a défini. On a appris à mieux s'organiser, à mieux se structurer en adoptant de nouvelles méthodes d'animation des réunions, en définissant les périmètres de décision et le rôle de chacun, tout cela va nous faire gagner beaucoup de temps et éviter de nombreuses tensions. » ajoute Azilis Caouissin. « Il y a un intérêt d'essayer un autre fonctionnement car le fonctionnement classique ne rendait heureux ni les habitants ni les élus » explique-t-elle. « On va se laisser le temps à Moncontour d'assimiler ces nouvelles règles entre élu·e·s, puis rapidement, d'ouvrir les groupes de travail aux habitants. On préfère y aller par étape, pour faire les choses bien. »

(1) Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-22153 -chiffres de 2017


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Un article repris du magazine a-brest, une publication sous licence CC by sa

un rendez vous mensuel pour les animateur.trices de Brest
Pour découvrir, s'initier et concevoir des animations autour de la fabrication numérique !


Ces temps de formation sont ouverts aux animateur.trices des équipements de quartier brestois et médiateur.trices numériques des PAPIs qui animent ou souhaitent animer des projets d'animation autour de la fabrication numérique dans leur structure auprès de leur public.

Nous les organisons de la façon suivante :
De 9h30 à 12h30 : temps d'atelier en fonction des demandes des médiateurs suivi d'un temps d'échange pour discuter pédagogie, modalités d'animation, retours d'expériences. Ils sont animés par Antony Le Goïc-Auffret des petits Débrouillards et se déroulent dans les PAPIFABs et FABLABs brestois.

16/09
Séance "forum des U Sages"
Présentation de projets de fabrication numérique par les animateurs des papifabs.
Démonstrations de machines (découpe vinyle, découpeuse laser, imprimante 3D, robots).
Présentation du dispositif "fabriquer" par l'association S.M.Aug (Smart Map AUGmented c'est-à-dire la carte intelligente augmentée). La carte SMAug est un système de carte interactive qui permet à partir d'une carte d'interroger des données, qu'elles soient visibles ou non sur la carte.
Rendez-vous aux Fabriques du Ponant, 2 rue Paul Dukas

16/10
Atelier 3D : découverte de l'impression 3D en pratique !

Démonstrations, ateliers pratiques, Echanges
toute la journée au centre social les Amarres - Keredern

  • 9h - 12h- Pour les acteurs Fab@brest
    Ateliers de maintenance et de réparation, Echanges autour des pannes déjà rencontrées, sur l'optimisation des impressions 3D. Nous vous invitons à apporter votre imprimante 3D.
  • 14h - 17h - Ouverture au public
    Les secrets de l'imprimante 3D à la portée de tous et toutes : découvrir les principes et les machines, décoder les trucs et astuces, développer son réseau et ses connaissances,
    N'hésitez pas à apporter votre imprimante 3D !

21/10
Approfondissement Arduino : création d'un capteurs Co2 et la pédagogie qui peut être faite autour ces capteurs

C'est la rentrée et la lutte contre le covid continue ! La mesure du taux de CO2 est un bon indicateur de la nécessité d'aérer une pièce pour se débarrasser des gouttelettes aérosol qui contiennent potentiellement du virus ! Nous fabriquerons un capteur et nous verrons comment l'utiliser !

18/11
"Frankencode" : Apprendre à fusionner des codes pour faire ce qu'on veut !
Pas besoin d'être un expert pour coder ! Etre débutant avec Arduino c'est bien ! Savoir fusionner des programmes existant pour obtenir le programme qui nous convient c'est mieux ! Prenez différents morceaux de plusieurs programmes, assemblez-les et donnez vie au programme que vous venez de créer !

16/12
Visite du Konk Ar Lab et projet Rehab

Découverte du fablab de Concarneau et de ses projets. Le Konk Ar Lab est le seul fablab du Finistère labellisé Fabrique numérique de territoire.
Présentation de l'atelier Rehab, collectif breton, qui s'adonne au recyclage de la matière plastique
Rendez-vous à l'hôtel de ville => départ 8h00 retour 13H00

20/01
Pédagogie de la robotique

Comment faire découvrir la robotique auprès d'un groupe, découvrir les capteurs, la programmation. La robotique possède une histoire et des concepts qui lui sont propres. Nous découvrirons des sources (Mooc Class'code par exemple) et des pratiques éducatives.

03/02
Sérigraphie, de la conception à la réalisation

La sérigraphie est une ancienne technique. Nous verrons ensemble comment préparer un cadre de sérigraphie à partir d'une image numérique, puis comment utiliser ce cadre pour imprimer le visuel sur un t-shirt.

17/03
Lowtech, récupération, ré-emplois, reconditionnement et Chaine de fabrication en fablab (avec un peu d'R)

Les Lowtech (par opposition à HighTech) permettent de répondre aux besoins en fonction des possibilités du territoire. C'est aussi donner une seconde vie aux appareils (le ré-emplois), savoir réparer ou encore modifier pour détourner l'usage.

28/04
Couture et numérique

Un nouvel outil plein de promesse la brodeuse numérique permet d'élargir les possibilités de la fabrication numérique. Doté d'une image genrée "féminine", la brodeuse peut également susciter l'envie d'autres publics. C'est ainsi une porte d'entrée vers les activités ordinaires du fablab.

19/05
Les différents usages d'un Raspberry pi

Un Raspberry pi est un ordinateur peu couteux de la taille d'une carte de crédit. Vous découvrirez comment fabriquer une borne d'arcade, utiliser une caméra infrarouge, créer une Pirate box "la culture en partage", réaliser un puzzle pédagogique, mettre en place une station éducative (scratch, Arduino) et pourquoi pas mettre en place un média center ?

09/06
BricoFAB 2022 : Fabriquer, Apprendre, Partager dans les PAPIFAB à Brest.

Pour clôturer l'année nous vous proposons un forum numérique ouvert pour présenter les animations qui se sont déroulées tout au long de l'année.

Inscription et information
Florence Morvan 02 98 00 82 12 florence.morvan@mairie-brest.fr
Solenn Malgorn 02 98 00 84 41 solenn.malgorn@mairie-brest.fr
Service Médiations et Usages Numériques
Ville de Brest


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Du 22 Novembre 2021 au 09 septembre 2022

1er session de la formation-action certifiante pour les facilitateurs et porteurs de tiers-lieux.

Au programme, 20 jours de formation sur 10 mois ET 3 socles de compétences répartis en 14 modules :

  • Élaborer et développer un projet stratégique de tiers lieux.
  • Piloter l'activité de la structure dans ses dimensions économiques et juridiques.
  • Établir une dynamique de coopération et communiquer de façon adaptée.

Les ➕ : une immersion dans les tiers-lieux, la mise en réseau des acteurs et une approche pédagogique basée sur la méthodologie de projet et l'apprentissage par la coopération, du tutorat.

Information sur notre site internet : bretagnetierslieux.bzh
Contact administratif : formation@tierslieux.net
Contact pédagogique : bretagnetierslieux@gmail.com


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Un article repris du site du labfab de Rennes, une publication sous licence CC by sa

Du 11 au 14 août derniers, nous participions au Fab City Summit de Montréal, repoussé d'un an et quasi exclusivement en ligne. A cette occasion, un plateau de tournage a été installé dans la salle d'exposition de la maison des associations afin de pouvoir répondre aux contraintes de ce que nous souhaitions montrer.

Découvrez le making of de ces 3 journées :

Ainsi ont été organisées plusieurs rencontres sur l'usage du numérique à tout propos et sur tous les sujets et nous avons également réalisé des vidéos en amont illustrant le sujet de la Fab City (playlist YouTube ici).

Parmi les temps forts de ces journées, une table-ronde intitulée “Le numérique c'est pas automatique” réunissant Pierre Jannin (conseiller municipal à la ville de Rennes, délégué au numérique et à l'innovation), Norbert Friant (responsable du service numérique de Rennes Métropole), Régis Chatellier (chargé d'études prospectives à la CNIL -Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés-), Richard De Logu (directeur de l'Association BUG) et Elisabeth Lehagre (présidente de l'Association BUG). Cette table-ronde démarre avec un propos introductif d'Hubert Guillaud (rédacteur en chef d'Internet Actu) sur le délire calculatoire et la “dark city”.

Retrouvez la présentation du jeu Fab Citizen par Richard De Logu :

L'atelier proposé par Rennes Métropole sur le projet de capteurs citoyens par Norbert Friant :

Nous avons également remarqué quelques interventions très intéressantes en lien avec nos préoccupations, tant sur les usages numériques [https://www.theglassroom.org] que sur la construction 3D [https://wikkelhouse.com].

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Cet article présente à la fois un retour sur la mise en pratique des open badges en fablab universitaire et un guide pratique pour badger des compétences et savoir-faire dans des lieux de pédagogie ouverts. En tant que fablab de l'université, le rôle de l'Edulab (membre du réseau Labfab) est de proposer un lieu ouvert à tou·te·s favorisant l'auto-formation entre pairs sur l'usage du numérique à des fins créatives et s'engager dans des projets de fabrication numérique. Tony Vanpoucke, fabmanager, et Valentin Samson, assistant techno-pédagogique au Service Universitaire de Pédagogie se sont engagés cette année dans la conception de badges ouverts, en collaboration avec l'Association Bug.

Comment ce projet de mettre en place des Open Badges au sein de l'Édulab de l'Université Rennes 2 est il venu ?

Les Open Badges sont nés de la fondation Mozilla en 2010. L'idée derrière les Open Badges est de reconnaître et valoriser les acquis dans les contextes d'apprentissage et les contextes professionnels. En tant que fablab de l'Université Rennes 2 , nous faisons également partie du réseau Labfab, regroupant les fablabs de la métropole rennaise. De ce fait, il s'agit d'un objet de discussion récurrent au sein des fablabs, qui sont, par définition, des espaces d'apprentissages informels où les personnes viennent librement expérimenter des processus de création et de fabrication numérique.

D'autre part, nous nous sommes interrogés sur les apports des projets menés dans le cadre des enseignements par projet, notamment en travaillant sur l'UEO Professionnelle Fabrication Numérique mais aussi avec d'autres filières professionnalisantes au sein de l'Université, comme la Licence Professionnelle USETIC, les formations en Métiers du Livre ou bien le Master Création Numérique. Comment valoriser, en complémentarité avec les enseignements, les processus créatifs et l'apprentissage technique des étudiant·e·s sur les machines du fablab ? C'est la question que nous nous sommes posés. Parallèlement, le Labfab et l'association Rennaise Bug, menant depuis longtemps une réflexion sur les usages des TICs à Rennes, ont lancé en 2019 la plateforme badges.bzh pour fédérer et engager les fablabs de la métropole rennaise dans la démarche des badges ouverts. Nous avons donc commencé à nous informer sur ce dispositif, en regardant ce qui se fait déjà. Heureusement, la démarche Open Badges est très bien documentée sur le web, et nous avons fait un travail de veille. C'est grâce à cette ouverture que nous avons vu un feu vert pour le développement de ce dispositif.

Après cela nous avons fait un travail de veille autour des badges ouverts avec nos collègues ingénieurs pédagogique du SUP, en prenant en compte notre contexte, mais aussi en allant voir ce que d'autres structures ont pu mettre en place, comme le Dôme en Normandie, qui est exemplaire dans la manière dont le projet a été piloté et documenté.

C'est quoi exactement un Open Badge ? Comment ça fonctionne concrètement ?

Un Open badge, ou badge ouvert numérique, se présente sous la forme d'une image, souvent au format .svg ou .png, à l'intérieur de laquelle sont encryptées des métadonnées telles que le nom du badge, l'émetteur·ice, le ou la bénéficiaire, le lien URL vers le badge en ligne et la date d'émission. Cette liste de données n'est toutefois pas exhaustive et peut varier selon leur conception. Les badges sont :

  • Flexibles, pouvant être utilisés dans beaucoup de contextes de travail et de formation
  • Granulaires : ils fonctionnent comme des micro-accréditations, sur la base de preuves, et servent notamment à valider des parcours d'apprentissage, l'acquisition des savoir-faire et des savoirs comportementaux nécessaire à l'apprentissage de la compétence.
  • Basés sur des preuves : l'acquisition de badges se fait sur la base d'une preuve, d'un accomplissement, un critère d'obtention. Ces preuves peuvent être stockées dans les données du badge sous la forme d'un lien URL.
  • Partageable et transférable : les différents services de portfolio en ligne permettent de stocker les badges, les exporter et ainsi de pouvoir les valoriser dans le cadre formatif ou professionnel. Ces plateformes permettent également de visualiser des badges disponibles à l'acquisition dans différentes structures et de voir le réseau des usager·e·s.

Le badge est toujours conditionné à :

  • un·e émetteur·ice, souvent une organisation
  • un·e bénéficiaire, qui reçoit le badge et peut le stocker dans son passeport (autrement dit un espace dédié en ligne créé avec un compte)

Un des aspects importants du badge est l'endossement, c'est ce qui constitue sa valeur. Une triple reconnaissance est réalisée entre le badge, l'individu mais également la structure utilisatrice. L'endossement est une fonctionnalité des plateformes de badges ouverts permettant d'approuver, d'attester un badge lorsqu'on est une organisation ou un·e bénéficiaire. C'est ce qui va constituer la réelle valeur du badge et sa légitimité. Cet endossement peut se faire de plusieurs manières.

Un badge peut être attribué directement ou demandé, en ligne par exemple via la plateforme Open Badge Passeport ou bien BadgR, créé par la fondation Mozilla. Cela peut être aussi une mise à disposition de QR codes au sein de la structure émettrice pour que les personnes demandent librement leurs badges.

Quels usages est-il possible de faire des Open Badges et est-ce que vous pouvez nous donner des exemples de mise en œuvre ?

Les Open Badges peuvent avoir de nombreux usages, et ces champs sont encore à explorer, toutefois, il est nécessaire de comprendre où ils peuvent se positionner dans un contexte d'apprentissage. Nous pouvons ici nous raccrocher à la définition de la compétence selon Jacques Tardif , qui la définit comme un savoir-agir complexe, qui ne peut s'appliquer hors contexte car chaque situation est différente, et où les savoirs sont déjà présents mais nécessitent d'être mobilisés. Avec les badges ouverts numériques, nous nous situons à l'intérieur de la compétence : ils permettent de reconnaître des savoir-faire, des tâches mais aussi des savoirs comportementaux, ou soft skills , ce qui est très utile dans les situations informelles. Mais ce dispositif peut aussi venir compléter les compétences apportées par des enseignements : lorsque les apprenant·e·s ont un projet à réaliser, les badges permettent de valoriser les savoirs techniques qui ont été acquis au cours du processus : dans le cas du fablab, il peut s'agir de l'appropriation des machines telles que l'imprimante 3D ou la découpeuse laser.Reconnaître ces acquis est aussi un levier de motivation : ils peuvent être affichés sur une plateforme (nous parlons alors de « passeport ») et ainsi être valorisés lors des expériences ultérieures à la formation. La flexibilité des badges permet une grande variété d'usages : distribuables par les pairs, ils peuvent faire l'objet d'une appartenance à une communauté de pratique, ou bien de la participation à une formation, un séminaire…

Dans les exemples de mise en œuvre, le collectif Badgeons la Normandie fait office de précurseur : il s'agit d'un consortium d'établissement éducatifs, de formation mais aussi d'insertion sociale formant un bassin d'apprentissages communs où les badges peuvent être endossés par différentes structures et créés par des usager·e·s lors d'ateliers collaboratifs. C'est aussi ce que permet le dispositif : engager les publics, prendre en compte la diversité d'usages et rapprocher les structures et les individus sur les apprentissages.

Quelles sont vos perspectives pour la suite de ce projet ?

L'association Bug nous a accompagné sur la partie technique dans la conception des badges. Une fois que les badges auront été mis en ligne, nous pourrons ajouter nous-mêmes de nouveaux badges, réajuster des critères de distribution ou bien changer des visuels.

Pour ce qui est des publics, il s'agira tout d'abord de transmettre, dans la médiation qui a cours au fablab, l'intérêt pédagogique des Open Badges aux enseignant·e·s et aux étudiant·e·s et de veiller aux réajustements nécessaires dans la distribution des badges et la définition des critères d'obtention. Le SUP pourra ainsi porter cette thématique et proposer un accompagnement aux enseignant·e·s qui souhaiteraient mettre en place ces badges au sein de leurs enseignements, par exemple au sein des apprentissages s'inscrivant dans le projet Nouveaux Cursus à l'Université (NCU), où l'approche par compétence est prégnante.

Par la suite, nous pensons à développer les badges de communauté au fablab : la fabrication numérique recouvre une diversité de pratiques où chaque usager·e·s peut développer une affinité particulière envers une ou plusieurs technique, que cela soit la couture, l'impression et la modélisation 3D ou bien la programmation. Cela peut-être aussi se faire par objectifs, comme la création de jeux ou d'objets de décorations, par exemple. De manière générale, les usager·e·s du lieu peuvent aussi prendre part à ce processus, car l'important ici est de faire commun sur le terrain de la pédagogie. Chacun·e est invitée à nous faire part de ses suggestions pour la création de badges et pour discuter des critères d'obtention afin que la légitimité des badges ne soit pas seulement celle que nous lui accordons, mais aussi celle des usager·e·s qui sont les premières personnes concernées par le dispositif.

Quelles recommandations feriez-vous pour la mise en place des Open Badges au sein d'une structure, d'un enseignement ?

Notre expérience sur la conception des Open Badges n'a bien sûr pas été sans difficulté, notamment parce qu'il a été nécessaire d'avoir un temps d'appropriation pour définir ensuite l'approche à adopter. Il faut veiller à trouver un équilibre entre ce qui est attendu et ce qu'il est possible d'obtenir. Pour nous, cela s'est traduit par un focus sur les usages du fablab, sur les processus de fabrication et notre médiation, afin que le tout soit cohérent. Il s'agit également de faire un travail de veille conséquent pour savoir où placer les badges ouverts dans un dispositif de formation : les badges ne remplacent pas l'évaluation des compétences, leur grain est beaucoup plus fin et se concentre sur les savoirs, les savoir-faires et les savoir-être.

Il est important aussi de veiller à la progression entre les différents niveaux, lorsqu'il y en a plusieurs : un trop grand écart peut décourager les apprenant·e·s. A l'inverse, il faut insister sur le critère, la preuve qui constitue le badge : une simple discussion, par exemple, ne peut pas faire l'objet d'un badge. L'équilibre se joue sur cet accomplissement, cette preuve que l'on va demander aux apprenant·e·s, et pour cela, il faut avoir la démarche de questionner les usages, les processus de travail des apprenant·e·s afin de ne pas concevoir les badges hors du contexte de formation, et ainsi s'assurer que les badges soient endossés, et donc validés par des bénéficiaires.

Nous sommes impatients d'observer comment les usagers s'approprieront ce dispositif et de voir les retours que nous aurons.

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